dimanche 23 novembre 2008

Le Basilic

Quand il passe quelque part, les oiseaux tombent du ciel, foudroyés, la végétation se dessèche sur pied, l’air lui même s’empoisonne. Les hommes ou les animaux qui croisent son regard ne s’en relèvent pas, pétrifiés d’un seul coup d’oeil. L’ombre terrifiante du basilic, dragon hybride évoquant le croisement d’un coq et d’un serpent, a plané très longtemps sur l’imaginaire occidental… Rares sont les héros qui ont affronté cette créature et qui en sont revenus vivants.

C’est au Ier siècle, dans son Histoire naturelle, que le Romain Pline l’Ancien, apparemment inspiré par une espèce de cobra africain qui crache un venin mortel sur ses ennemis, mentionne pour la première fois l’existence du basilic. Il le décrit comme un petit serpent qui dépasse à peine les dix centimètres de long, et dont le front est orné d’une tache blanche en forme de couronne. Cette particularité lui vaut son nom, basiliskos signifiant, « petit roi » en grec.

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